Le gros handicap de ce film est qu'il part un peu dans tout les sens, et qu'il est un peu fastidieux d'arriver à recoller les morceaux d'une intrigue qui n'en vaut pas vraiment la peine. Car chez Lellouche et particulièrement ici, c'est chaque scène qui a son intérêt propre, et non vraiment l'intrigue globale. C'est une caractéristique d'un certain cinéma franchouillard qui fait dans le vaudeville, mais qui se rattrape ici avec des acteurs impliqués et des dialogues qui prennent au dépourvu.
Le meilleur du film est clairement cette ascension du Mont Blanc de deux couples et leurs jeux de jalousie si osés et croustillants. La ballade des «pieds nickelés», quant à elle, est enlevée mais c'est le genre d'histoire qu'on a vu cent fois, d'autant qu'il n'y a que Gérard Darmon pour vraiment tirer son épingle du jeu niveau dialogue.