L'idée que les jouets puissent prendre vie quand leur possesseur s'en va est une excellente idée de départ pour commencer un film. On assiste alors au microcosme qui s'organise lors de l'absence de l'enfant qui les possède. On voit qu'il y a une hiérarchie entre eux comme avec le chef qui a le droit de rester sur le lit. Seulement, tout est chamboulé lors de l'apparition d'un nouveau jouet qui devient le nouveau préféré. Ce renouvellement relève les modes qui passent, le western laissant place à la science fiction, le cow-boy au ranger de l'espace. Woody, jaloux, va alors se débarasser de son rival, puis va entrer dans une quête de rédemption par rapport à son geste qui va rapprocher les deux jouets et les faire nouer une forte amitié.
Est-ce que le film tient ses promesses ? Le buddy movie qui suit l'élément perturbateur est sûrement la partie la moins intéressante du film, celle qui joue le moins sur la bonne idée de départ.
Heureusement, a bout de plusieurs péripéties, on rencontre notre antagoniste : Sid. Gamin très créatif mais sadique, il démantèle ses jouets et les rassemble pour en faire des sortes de monstres de Frankenstein.
C'est avec cette fin que le film recommence à être palpitant et son climax qui aboutit au retour des deux jouets, sous un pied d'égalité, devant Andy.
Alors qu'en retenir ? Que l'idée de départ est géniale mais ils n'en profitent pas et que l'antagoniste de fin est très original. On ajoute à ça un visuel pas toujours au top et ça en fait pour un bon film sans plus. Dommage, ça avait l'opportunité d'être plus comme nous le verrons avec ses suites.