Incroyable.
Je me sens stupide d’avoir en tête ce premier mot.
Merveilleux ? Sublime ?
Peu importe, au final aucun mot ne peut m’aider à m’exprimer sur ces deux dernières heures.
Le voyage de Robyn Davidson, la vraie, est d’un humanisme incroyable. Son courage et son envie de traverser l’Australie devraient enflammer les cœurs de chacun et lever les culs de tout le monde pour accomplir leurs rêves.
2 700km.
2 700km, seule avec quatre dromadaires et un chien.
2 700km, seule avec quatre dromadaires et un chien, dans le désert.
Mais pour revenir à ce biopic, John Curran fait un zéro faute à l’aide de Mia Wasikowsa et Adam Driver dans un décor chaud, solitaire et merveilleusement beau. On est bercé par la musique, les images défilent avec légèreté et l’histoire coule entre nos mains tandis que notre gorge se dessèche.
L’histoire finit par s’achever, mais on a du mal à se ressaisir. Et puis il est dur de revenir à la vie. A la vie normale, la vie banale.
Et on finit par se diviser sur le pourquoi… Pourquoi ? Pour ce voyage ? Ou « Pourquoi n’y-a-t-il plus de gens qui tentent d’échapper aux limites qui leur sont imposées ? ». Mais enfin, pourquoi je reste plantée là ?