Bon quand Transformers premier du nom est sorti, j'ai même pas daigné bouger mes fesses pour aller le voir, j'aimais déjà pas la série (mal) animée. Les retours de mes potes étaient pourtant bons, aussi bien des consommateurs décomplexés de blockbusters que des amateurs de cinéma d'auteur japonais des 50s.
A l'époque j'avais trouvé ça louche mais je n'ai pas sauté les pas avant la sortie de l'épisode 3, Dark side of the moon. Et là j'ai compris mon erreur d'avoir ignoré cette série aussi longtemps, et Age of extinction n'a fait que confirmer cette erreur.
Non que cette série ou cet épisode 4 soit révolutionnaire, mais au niveau SF d'action il est ce qui se fait de plus efficace, avec des effets spéciaux impressionnants et une 3D explosive au service de combats et de destructions urbaines XXL. L'épisode, comme le reste de la série est desservi par des personnages en carton pâte (pour tout dire Optimus est limite le plus intéressant) et un scénario qui a du être écrit sur un ticket de métro. On explique pas non plus la disparition de Shia le Beauf le héros comic relief au profit d'un papa poule seul survivant d'une escouade en Afghanistan dans un autre film (Mark Walhberg) qui fait le boulot mais sans plus.
Ne boudez pas votre plaisir et savourez sans vergogne ce déluge de destructions si comme moi petit ou comme le Calvin de Bill Waterson vous adoriez détruire votre ville patiemment construite en legoplaymobile par votre dinosaure ou votre Goldorak en plastique. Et s'il vous plait sans vous excuser, à croire qu'il faille se flageller en place publique pour avoir le droit d’émettre un avis positif sur la série Transformers ou tout blockbuster de destruction massive sur Sens critique. Dites vous au contraire que certains critiques négatifs ne sont que d’infâmes schizophrènes pédants vu que se sont les même qui encensent le Godzilla japonais de 1954 qui a affreusement mal vieilli, a été monté avec les pieds et qui fait mal à la tête.
...Non mais ;-)