En 1994, les Autobots, Maximals et Predacons doivent s'allier à un duo humain afin de combattre les Terrorcons et surtout contre Unicron, une gigantesque planète métallique qui menace d'avaler la Terre.
Bien que ça ne soit pas précisé, sauf lors d'une courte allusion, Rise of the beasts est en fait la suite du très bon Bumblebee. Sauf qu'ici, peu ou pas d'hommages aux années 1990, Steven Caple Jr essaie plutôt de reprendre le style de Michael Bay (qui reste à la production), sauf que c'est générique au possible. Quand bien même on voudrait du destruction porn, ça ne marche pas, car il n'y a pas grand-chose de spectaculaire en soi. Et de plus, à l'instar de la première partie qui se déroule à New-York, c'est parfois illisible tellement c'est un festival d'amas rouillés.
Mais surtout, le scénario semble quant à lui digne des blockbusters décérébrés des années 1990 tellement c'est con comme ses pieds (de fer) : et dire qu'ils se sont mis à cinq scénaristes pour produire un tel torchons d'anêries ou de punchlines à faire défriser le catogan de Steven Seagal.
Quant aux deux acteurs principaux, Anthony Ramos et Dominique Fishback, on ne peut pas dire que leur présence de mérou imprime l'image...
Dans ce marasme d'ennui intersidéral, je sauverais juste les quelques minutes de présence de Bumblebee, qui ne s'exprime que par le biais de phrases cultes de films des années 1980, ainsi que la présence des Maximals, des robots ressemblant à des animaux qui donnent au combat un style plus bestial, et d'ailleurs, ils peuvent changer de forme, contrairement aux Autobots, le tout pour une dernière partie au Pérou où le bilan carbone va exploser.
Une scène post-générique laisse planer une menace comme quoi Transformers pourrait être lié à une autre licence de Hasbro : au secours !