Brynn Adams habite seule une grande maison à la Nouvelle Orléans ...
Deuxième mise en scène pour Brian Duffield, scénariste avant ça d'une bonne dizaine de longs-métrages et notamment des peu inspirés Allegiant (2016) et Underwater (2020).
Bien loin d'une franche réussite, horreur et science-fiction riment ici avec brouillon.
L'atmosphère oppressante d'abord bien retranscrite se délite jusqu'à une conclusion douteuse, au fil d'un scénario plus farfelu qu'original.
Si les visiteurs semblent maitriser une technologie avancée et possèdent nombre de pouvoirs, leurs intentions ne sont pas toujours claires et leur comportement changeant, de l'indolent à l'expéditif. Ils n'agissent étrangement qu'individuellement.
Le comportement erratique et irréfléchi de l'héroïne peut s'expliquer par le grand trouble que peut causer ce genre de mésaventure et un passé douloureux ... Jusqu'à un certain point.
Le non-sens - jusqu'au ridicule - de certaines scènes donnent l'impression que des idées ont été trouvés et ajoutées en cours de tournage.
L'interprétation est tout juste correcte, l'actrice principale n'est pas toujours à l'aise dans un rôle difficile à interpréter.
L'absence de dialogues participe tristement à la volonté de taire toute explication ...
La musique sans fioriture souligne avec succès l'ambiance inquiétante.
Les créatures, d'un type Petit-Gris peu original, montrent des aspects et tailles différentes au cours du récit ...
Les effets visuels, flous, filtres et autres ralentis, sont maladroits, jusqu'à l'agaçant parfois.
Une dernière partie qui s'éternise dévoile un mystère guère épais pour clôturer un métrage maniéré et décousu.
No One Will Save You est un de ces films qui cherchent à faire parler en laissant planer des doutes, histoire que le spectateur se pense intelligent en trouvant n’importe quelle idée pour les expliquer ...
Ça plane pour moi.