Après avoir découvert mon premier film d'Emmanuel Mouret Chronique d'une liaison passagère que j'avais particulièrement affectionné. C'est tout naturellement que l'annonce de la sortie de son nouveau long métrage Trois amies m'a rejouie à l'idée de me rendre au cinéma pour suivre les aventures amoureuses de joan, Alice et Rebecca interprétées respectivement par India Hair, Camille Cottin et Sarah Forestier. La thématique de l'amour est au centre de ses deux films. Le réalisateur poursuit son investigation sur la complexité de celui-ci.
Après une bonne première partie je suis malheureusement ressortie avec un avis mitigé sur l'ensemble du à certaines choses qui ont pu m'agacer dans la deuxième partie.
Le thème principal du film très intéressant avec cette réflexion sur l'amour, le couple et toute la complexité qui en découle. Chaque personnage à une vision différente de l'amour et de la façon de vivre avec ce sentiment. En découle un joli méli mélo de rencontres, de séparations, de retrouvailles.
Le scénario du film et les dialogues sont d'ailleurs très bien écrits, tout en finesse. Le réalisateur prend le temps de développer chaque personnage ainsi que ses interactions avec les autres.
Malgré tous ces points positifs j'ai été gênée par la voix off du début trop envahissante à mon goût et inutile sur certains passages. J'ai également un bémol à émettre sur la musique. Outre le fait que les morceaux choisis soient doux et agréables à écouter, l'utilisation de ces derniers est bien trop présente et mal employée, ce qui en devient gênant dans les scènes où le dialogue entre les personnages est couvert par la musique laissant de côté l'importance des discussions.
Pour moi le gros point noir du film est le jeu inégal de son trio d'actrices, avec India hair que j'ai trouvé plate dans son interprétation. Elle ne transmet aucune émotions. A aucun moment je ne me suis sentie concernée par ce qui pouvait lui arriver. Heureusement que Camille Cottin et Sarah Forestier sont là pour relever le niveau. Et tous les autres acteurs masculin avec en tête Vincent Macaigne qui a jeu tout en sensibilité et quelques très belles scènes.
Le clap de fin arrive et une certaine amertume résonne en moi malgré quelques bonnes choses à retenir dans ce film.
Je ressors avec l'envie de découvrir d'autres films de ce réalisateur en espérant retrouver le charme de Chronique d'une liaison passagère.