Il n’y a pratiquement pas de cinéma dans ce film – à moins que l’on appelle cinéma le fait de prendre en images des acteurs qui parlent, qui parlent...
Mais pas la moindre invention d’angle de vue, de rythme. Ceci étant, ce n’est pas grave, cela fait une centaine d’années que l’on va voir les films de Monsieur Mouret et jamais on y espère la moindre inventivité cinématographique.
En revanche, grâce à lui, l’on comprendra mieux les ressorts des relations amoureuses, j’ai ainsi appris qu’il est compliqué pour un homme de se partager entre deux femmes – situation que je n’aurais jamais même imaginée.
J’ai également été confronté à la douleur de voir l’être que l’on aime vous repousser...
Tous ces jeunes gens – enseignants semble-t-il – vivent à Lyon dans de très beaux appartements – on ne nous dit pas qui paye les factures...
Pardonnez cette mesquine remarque, mais les dialogues sont tellement prévisibles que j’ai eu le temps de remuer des pensées annexes...
Emmanuel continue dans le boboisant aussi charmant que presque vaudevillesque,