Film du festival de cannes donc : attention.
Le japon époque contemporaine une femme accouche. Juste après le petit garçon ( Asato) a genre 6 ans et a été adopté, la famille amène le gosse a l’école, le téléphone sonne dans le vide. Peu après nouveau coup de téléphone c’est le corbeau du petit Gregory. En vrai c’est la maîtresse, Asato a balancé un gamin de la cage à poule le gamin s’est foulé la cheville.Ça se fight à la japonaise dans le bureau de la directrice ( donc c’est très poli) mais c’est limite une affaire d’état genre Benalla en pire. La mère du gamin poussé dit qu’elle veut de la thune : les frais médicaux, les cours de natation que le gosse va manquer, le taxi. La mère d’Asato pleurniche car la mère de l’autre lui a dit « t’es une radine en plus ton mec est riche, raboule la moula ». Ça devient le thème du film, le gamin à la cheville foulée porte une chaussure croc . Les parents en parlent le soir bon c’est lourd, TELLEMENT cette affaire est importante pour eux la mere se remémore sa rencontre avec son mari etc etc et comment ils ont adopté Asato, pour une cheville foulée quoi. Donc on apprend que le mari n’a pas de spermatozoïdes, du coup les violons sont de sortie le mari lui dit « écoute on peut divorcer » vu qu’il est stérile et que le couple ne savait pas qu’on pouvait tomber enceinte d’une cadillac ( en France ) donc plein de plans sur eux qui regardent le soleil, la lune, les bâtiments. Ils tentent une FIV ça marche pas. Au bout de plein de scènes chiantes et après avoir visionné un reportage genre NRJ12 sur un truc d’adoption qui s’appelle « baby bâton »: ils adoptent. Ça dure en tout 1 h. Le sujet du film n’a toujours pas commencé parce que ce qu’on attend c’est le coup de fil de la mère biologique du gamin qui veut extorquer du blé au couple riche ! C’est ça le synopsis ! C’est genre « la main sur le berceau » au Japon et version cahier du cinéma. Mais après on a l’adoption du gamin, là rencontre avec la mère biologique qui a l’air d’être une pauvre fille de 14 ans et qui … s’excuse et BIEN SÛR en voyant cette pauvre gamine on comprend qu’elle veut pas filer son bébé. Retour au présent et l’histoire de la cheville foulée, Asato s’excuse envers sa mère. Et la BAM la mère au téléphone ! Non. En vrai c’est ENCORE la maîtresse qui téléphone à la mère de Asato, l’autre gamin a menti ce petit connard, Asato n’a jamais poussé le gosse de la cage à poule du coup les parents sont très très très heureux et fêtent ça en allant au zoo. Mais la maman n’y va pas elle reste à la maison. Coup de fil et oui c’est elle ‘!! Elle leur dit « rendez moi le gosse » et le film commence. Tout ça part très bien : les parents adoptifs reçoivent la mère biologique CHEZ EUX mais quels débiles.
Y’a des plans ou on voit des lacs, des branches d’arbre, de l’herbe, des feuilles, des regards perdus dans le vide. C’est délicat, fin, sensible, tout ce que j’aime pas. Quelle longueur ! Quel ennui ! Le résumé dit « une mère biologique contacte le couple qui a adopté son bebe » bah ça met 2h à arriver et le film est sur l’adoption des deux côtés, l’amour maternel de ces deux mères, bref un truc dont je me fous totalement. Il fallait mettre « c’est un couple qui adopte un enfant et c’est une jeune ado qui abandonne son bébé ». En fait après l’adoption ben on voit l histoire de la mère biologique pendant une heure et c’est encore des tonnes de « pardon excuse moi », c’est vendu comme une histoire un peu thriller en fait c’est un drame pour les deux familles. Ça m’a saoulé j’ai trouvé que c’était bien fait pour eux. C’est très larmoyant et mon cœur est en pierre.