Lors de la guerre de Sécession, un général demande à un mercenaire (et à six de ses partenaires) de récupérer un trésor que les Nordistes détiennent, mais il lui demande de revenir seul. Ce qui va occasionner bien sûr un conflit dans le groupe afin de récupérer le magot.
Comme beaucoup de westerns italiens de cette époque, c'est l'occasion pour des acteurs américains vieillissants ou en bout de carrière de venir faire un tour dans un pays où Clint Eastwood a connu la gloire, alors pourquoi pas eux ? Le héros est incarné par Chuck Connors, et son antagoniste est joué par Franck Wolff. Et ce qui caractérise le film de Castellari, y compris dans ses premières minutes est ; Action ! Autant la psychologie des personnages se résume à pas grand-chose, les moyens sont à l'écran pour faire des scènes les plus souvent spectaculaires, pas très discrètes sur les doublures de Chuck Connors, mais le le spectacle est si généreux qu'il y a quelque chose de réjouissant. A savoir, on fait tout péter !
Mais il faut dire aussi que le film est un décalque version western des 12 salopards, qui reprend peu prou la même trame, avec des trahisons et dissensions qui vont créer jusqu'à un final assez spectaculaire dans ces paysages désertiques, avec des gueules burinées, des personnages typés comme ce mec baraqué qu'incarne le catcheur espagnol Hercules Cortés. Castellari sera surtout connu pour ses films de guerre et/ou de western, comme Inglorious Bastards, mais Tuez les tous, et revenez seul ! est vraiment du genre à ne pas vouloir prendre la tête au spectateur.