De l'action, de l'humour, des personnages de notre enfance que j'ai eu le plaisir de retrouver, des chorégraphies kitchs mais qui font partie du spectacle, des robots géants tirant des lasers de partout, les carrière de pierre. Non, je rigole. Ce n'est pas évidemment pas le cas de Turbo Power Rangers aussi lamentable que son aîné de 1995.
De la première seconde avec un générique pompé sur celui de Star Wars jusqu'à la dernière, tout est nul, mauvais, joué par des pantins sans personnalité. Même dans la série de 1993, ils en avaient une de personnalité. Le bleu, c'était l'intello car il avait des lunettes. Le noir, le danseur. La rose, la gymnaste. Le rouge, la force. La jaune, les arts martiaux. C'était grossier mais bon. On pouvait les différencier.
Malgré le retour dans des seconds rôles de Amy Jo Johnson qui jouait la Power Ranger rose et Jason, le Power Ranger rouge, ça reste pathétique. L'espèce de magicien que les Rangers doivent sauver et qui ne communique que par des gémissements. On se croirait dans un film pornographique avec ses "ooooooooh, hmmmmmm, aaaaaaah". Les costumes dignes d'une fête d'école de fin d'année. Sérieusement, en cherchant bien dans mes cartons, je dois avoir les mêmes. Même la transmutation était plus stylée dans la série. Il faut dire que les scènes d'action étaient récupérées du Japon. Là, comme c'est un film, j'ai l'impression que les Américains ont dû tout faire eux-mêmes et ça donne ce carnage. Il faut attendre les vingt dernières minutes pour les voir se battre. C'est révélateur non ?
Je n'ai même pas parlé du cabotinage des acteurs en particulier celle de la nouvelle Rita qui donne tout ce qu'elle a et des horribles Bulk et Skull, les deux phylloxéras, tous deux plus grimaçants que jamais. Des effets spéciaux pourris. C'est un véritable massacre. Je n'avais pas vu ce film en 1997, j'étais déjà passé à autre chose, et heureusement car je me serai senti volé.