C'est marrant la vie parfois.
À note égale, et à l'occasion d'un revisionnage récent, Twister a basculé de la catégorie "souvenir amusé, un peu nostalgique, presque ému" à "navet qui a mal vieilli, même pas original, même pas drôle".
Outre une distribution sympathique, Twister n'a en effet pas (ou plus, c'est peut-être juste le fait que j'aie pris de l'âge qui pose problème ?) grand-chose à nous offrir.
Je ne m'attarderai pas sur les effets spéciaux, tant il est quasi-inévitable que les films d'aujourd'hui fassent les moqueries de demain, ce sont les affres de la technologie ma bonne dame.
Mais bon sang de bois, quelle putain de daube de scénario téléphoné de merde...
Pétri de bons sentiments, Twister cumule en outre les clichés et les tentatives infructueuses d'humour.
Ça tombe complètement à plat, c'est téléphoné de bout en bout, et contrairement à d'autres trucs du même acabit, ça ne fait même pas plaisir de retomber en enfance en le voyant.
Alors certes le casting rattrape un peu tout ça et il subsiste un certain côté "grand spectacle" malgré le poids des années, mais cela n'en fait pas un chef d'oeuvre pour autant, même si on lui épargne du coup les abysses qui auraient pu être siennes sinon.
Acceptable pour une soirée bières et chips au coin du feu, disons, à la rigueur.