Au jour d’aujourd’hui, Twixt est le dernier film de Francis Ford Coppola. Avec seulement 1H25 au compteur, il s’avére beaucoup moins ample que les précédents…
Hall Baltimore est un écrivain dont la carriére décline sacrément. Un « Stephen King » au rabais comme il est qualifié par le sheriff de la petite ville dans laquelle il est venu faire la promotion de son nouveau livre. Sur les lieux, il apprend qu’un meurtre a eu lieu. Pendant ce temps, en rêve, il voit une jeune fille du nom de Vampira et… Edgar Allan Poe !
Partagé entre réalité en couleur et rêve en noir et blanc (et quelques touches de rouge), le film montre une nouvelle fois la maîtrise formelle de son réalisateur qui ne fait pas vraiment de faute de goût et parvient à relancer Val Kilmer, qu’on avait pas vu aussi bon depuis longtemps. Avec Twixt, il renoue avec ses débuts Cormanien, entre Edgar Poe, une ambiance et un rythme de film à petit budget. Ce qui lui donne un cachet assez particulier. Clairement, le réalisateur se permet ce qu’il a envie de faire sans prendre en compte les potentielles critiques.
Ce qui pose aussi quelques problémes de temps à autres. Notamment quelques moments de comique involontaire sur certaines scénes, qui parasite assez lourdement un film à la durée si courte. Et en font au final un film assez mineur dans sa carriére, et ce malgré de magnifiques scénes. Je dois reconnaître que j’en attendais plus, même s’il reste à mon sens un film ) voir, prouvant bien le niveau d’indépendance qu’a acquis le metteur en scéne et le temps qu’il lui a fallu pour y arriver…