Après avoir consciencieusement raté Tygra, la Glace et le Feu pendant toutes les années 80, ça y est, j’ai enfin vu le film héroïco-érotique de notre adolescence. Évidemment, il ne faut pas faire ça : le film paraît incroyablement pauvre, et l’intrigue aussi. Pour autant le film est de Ralph Bashki, c’est-à-dire l’assurance de quelque chose de clivant, qu’on ne verra nulle part ailleurs. C’est l’un des rares dessins animés mais qui soit authentiquement érotique, avec une princesse qu’on ne risque pas de croiser dans un Walt Disney.
L’autre intérêt, c’est l’incroyable qualité de l’animation grâce à la Rotoscopie : on filme des comédiens et on redessine par-dessus, ce qui donne une qualité inégalée de réalisme des mouvements et des corps.
Le documentaire, assez faiblard, qui accompagne le DVD, permet de valider l’idée qu’il ne fait pas bon, quand on est dans un genre populaire comme le fantastique, d’y rester. Malgré son immense talent, Frazetta sera condamné à être l’artiste-qui-dessine-des-Conan-le-barbare…
cinefast