Un mercenaire qui n’est pas venu pour beurrer les tartines
Chris Hemsworth balance le costume de super-héros pour enfiler celui de mercenaire dépressif et surarmé. Et autant dire qu’il fait pas dans la dentelle. Tyler Rake, c’est un mec qui te démonte un cartel armé jusqu’aux dents avec la précision d’un chirurgien et la subtilité d’un rouleau compresseur. Le mec enchaîne les bastos, les corps-à-corps bien virils et les explosions comme s’il jouait à un Call of Duty en mode vétéran. Ça castagne, ça saigne et ça envoie du bois. Un vrai plaisir coupable comme un bon kebab à 4h du matin.
Dacca, nouveau terrain de jeu pour marines sous stéroïdes
Ici, pas de New York en feu, pas de Los Angeles en ruines. Non, ça se passe à Dacca, au Bangladesh, une ville transformée en bac à sable géant où Tyler Rake dézingue tout ce qui bouge. Imagine GTA en mode survie hardcore, avec des ruelles crasseuses, des flics corrompus, des gangsters armés comme une milice africaine et un héros qui traverse tout ça comme un tank dans un champ de pâquerettes.
Un plan-séquence qui envoie du pâté
Sam Hargrave, ancien cascadeur reconverti en réal, connaît son taf. Son chef-d'œuvre ? Un faux plan-séquence de 12 minutes qui fait passer Les Fils de l’homme pour un téléfilm de France 3. Courses-poursuites, fusillades, bastons enragées, tout est fluide, brutal et viscéral. La caméra colle aux basques de Hemsworth comme une moule à son rocher, et le résultat, c’est une claque visuelle qui te laisse aussi rincé que le héros à la fin de la séquence.
Un scénario aussi original qu’un épisode de Dora l’Exploratrice
Soyons clairs : l’histoire tient sur un post-it. Un gamin kidnappé, un mercenaire badass qui doit le sauver, des méchants très méchants, et bim, t’as ton film. On aurait aimé un peu plus de profondeur, un peu plus de tension dramatique, mais faut croire que le scénariste s’est dit que le spectateur moyen avait l’attention d’un poisson rouge. Heureusement, ça mitraille assez pour qu’on oublie qu’on est en train de suivre un script aussi basique qu’un manuel de montage IKEA.
Quand Tyler Rake se prend pour un philosophe, ça coince
Le film tente quelques incursions dans le drama, histoire de nous faire croire que Tyler Rake n’est pas juste une machine à tuer sous stéroïdes. Mauvaise idée. Quand ça cogne, c’est du génie, mais quand ça parle émotions et regrets, c’est aussi crédible qu’un discours de Miss France sur la paix dans le monde. À un moment, faut savoir rester dans son couloir : si on mate ce film, c’est pour voir des têtes exploser, pas pour une leçon de psychologie sur les traumas de guerre.
Conclusion : Ça castagne sévère, et c’est tout ce qu’on demande
Tyler Rake, c’est pas du grand cinéma, c’est pas du Nolan, c’est pas du Tarantino. Mais putain, qu’est-ce que c’est efficace. Ça va droit au but, ça distribue des mandales, et ça régale les amateurs de testostérone et de baston bien nerveuse. Un film qui fait le taf, comme une bonne pinte après une journée de merde. Pas inoubliable, mais putain, qu’est-ce que ça fait du bien.
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