Ce qui m'a frappé dans ce film qui est le chef d'oeuvre de son auteur (avec le Voleur de Bicyclette) et un des films phares du Néoréalisme Italien d'après guerre, c'est l'inhumanité des personnages qui apparaissent dans l’ensemble du film au detriment de ce pauvre homme et ses mésaventures :
A l’Hôpital l'inhumanité du médecin avec les patients, Au chenil 'l’Inhumanité des employés qui mettent les chiens abandonnés dans un espece de four pour les liquider, à la fin Umberto qui passe le barrage du train pour se suicider et quand il change d'avis, les autres passants à velo l'ignorent totalement.
Je ne sais si c'est l'époque déshumanisée d'après guerre qui veut ça , mais il faut avoir le cœur bien accroché si on est un tant soit peu sensible au cinéma devant ce classique à la fois mélo, drame social qui rappelle les grands films de Chaplin dans sa période du muet.