Une trame simple : un tueur est à son tour pourchassé, une ambiance américaine années 70 : Jacques Deray est comme un poisson dans l'eau, lorgnant les grands thrillers d'outre-Atlantique, sans complexe. Sa première collaboration avec Jean-Louis Trintignant permet à celui-ci de s'exprimer sans en faire beaucoup, excellent dans un rôle avec peu de mots à prononcer. Dans ce polar quasi existentialiste à et autour de L.A, les seconds rôles donnent la touche nécessaire pour ancrer encore davantage le film dans un paysage américain familier : Ann-Margret, Roy Scheider et Angie Dickinson sont de la partie. Du bon travail qui ne prétend à rien d'autre qu'à divertir.

Cinephile-doux
7
Écrit par

Créée

le 13 juil. 2024

Critique lue 698 fois

6 j'aime

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 698 fois

6

D'autres avis sur Un homme est mort

Un homme est mort
AMCHI
7

Polar à l'américaine pour Deray

Je revois avec plaisir ce polar bien que ce ne soit pas la perfection qui le distingue, n'empêche qu'il se suit sans déplaisir car si Un Homme est mort manque certainement d'une nervosité il est sans...

le 20 déc. 2023

11 j'aime

6

Un homme est mort
cinemusic
9

Le rôle méconnu de Jean-Louis Trintignant

Lucien Bellon (Jean-Louis Trintignant), un tueur professionnel français se rend à Los Angeles pour tuer Victor Kovacks. Le fait accompli, il ne peut pas quitter la ville parce qu'on lui a volé son...

le 19 juin 2022

10 j'aime

7

Un homme est mort
Cinephile-doux
7

Aux basques du tueur

Une trame simple : un tueur est à son tour pourchassé, une ambiance américaine années 70 : Jacques Deray est comme un poisson dans l'eau, lorgnant les grands thrillers d'outre-Atlantique, sans...

le 13 juil. 2024

6 j'aime

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

71 j'aime

13