Notes sur le film : Un polar français montrant Los Angeles comme une terre hostile, avec une sorte de pas de côté figuratif au mitan du métrage, quand Jacques Deray investit le Los Angeles pauvre, en ruine, inhospitalier (et diurne !) lors d'une longue course-poursuite à pied - un comble pour LA, the ville des distances à parcourir en voiture. Si la conclusion n'est pas à la hauteur, malgré des inspirations visuelles (ce plan de Constantin qui se traîne derrière la voiture), les deux tiers du film sont un modèle d'économie - dans les dialogues, le jeu, les situations. Film précieux, avec un casting racé.