♫ ♪ Chabadabada, chabadabada ♫ ♪
Avec une Palme d'Or remportée lors du 19ème Festival de Cannes, deux Oscars (du Meilleur Film Etranger et du Meilleur Scénario), ainsi qu'une quarantaine de récompenses dans le monde, on reste dubitatif et pantois, ne sachant pas quoi penser, surtout si on n'a pas adhéré une seule fois au film. Un Homme et une femme (1966) suit les errances de deux individus, d'un côté un coureur automobile et d'un autre une script-girl, tous deux veufs (la femme du premier s'est suicidée et le mari du second, qui est cascadeur au cinéma, s'est tué lors d'un accident). Ils s'aiment mais se repoussent constamment, c'est ainsi que l'on va suivrent leurs ballade amoureuse durant plus de 100 minutes, à la fois interminable et lassante. La mise en scène est mollassonne et les dialogues se font rares, faute de moyen le film alterne entre les prises de vues en noir & blanc et certaines en couleurs (entre le jaune fade et le bleu "nuit américaine"), comment parvenir à y trouver un semblant d'intérêt ?
Pour la petite anecdote, Claude Lelouch à convié les deux principaux acteurs dans une suite intitulée Un Homme et une femme : vingt ans déjà (1986).
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