Un petit qui se prend pour un grand
Le fossé est immense entre la forme et le fond.
Le calque de la mise en scène Hollywoodienne est appliqué à ce fait divers sans envergure ; Base scénaristique, au passage, revisité des centaines de fois aux Etats Unis de façon beaucoup moins balourde (L'écrivain faussaire).
Pour le suspense, attendez-vous à voir arriver l'élément dix à quinze secondes avant que Yann Gozlan ne vous le projette en pleine figure.
Montage énergique, bande son grandiloquente, plan métaphorique sur la dualité du personnage (sublime jeu du miroir : le personnage auteur reconnu, et le vilain faussaire ; et tout ça dans le même champ, et oui, j'applaudis !). On sent le désir de faire du Thriller à la Française.
Enlevez le vernissage sonore du film, un peu de latence ça ferait pas de mal.
Enfin..cesser l'imitation, créez.