On peut, sans trop d'hésitation, penser que la fine équipe qui envisagea ce film était composée de gens très peu enclins à la volupté.
D'ou cette teinte que j'attribue au film : neurasthénique foncé
Le film est en deux morceaux! d'un coté un texte qui peut très bien exister sans les images et de l'autre l'inverse.
Si vous ne regardez pas les images vous écoutez une lamentation dans la gamme:
- L'enfer c'est les autres qui puent des pieds.
- De l'inconvénient d'être né a Paris.
- Tout n'est rien fumant.
- L'être et le nez en pleine figure.
- Toubi or not toubi free ?
Si vous n'écoutez pas la bande son, voici un jeune homme seul dans le Paris 1970 qui:
- Vit dans une mansarde bruyante
- Fait tremper des chaussettes
- Fume des Gauloise sans filtre
- Mange des steacks durs et des frites grasses
Et le reste du temps déambule dans les rues de Paris.
Si la morosité, la culpabilité de vivre, vous enthousiasme régulièrement, jetez vous sur ce film! il vous travaillera en profondeur, peut-être même, en seconde partie, vous profilera qqs pensées suicidaires.
Si vous préférez voir la vie en rose plutôt qu'en morose et êtes simplement amateurs de films de l'ancien monde je vous conseil la version inverse et joviale de cette dépression grave:
"Alexandre le bien heureux" de Yves Robert.