Complètement surréaliste mais avec une ambiance particulière qui sauve le film.
Après le « Le prénom » Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière plombent l’ambiance avec un scénario plutôt sombre voir déprimant, de plus pas vraiment crédible.
Mathieu Kassovitz porte le rôle de Sebastien « Le passe-muraille ». Il fige, un peu trop, son manque d’expression. Un sourire aurait donné plus de relief au personnage et sa dépression finit par nous gagner.
Marie-Josée Croze est toujours aussi lumineuse, on aimerait la voir plus souvent sur des premiers rôles.
Tel un caméléon, Sébastien se glisse dans la peau des autres afin d’exister, comme un voleur d’identité, l’idée est bonne mais plusieurs maladresses font tâches. Une enquête de police incohérente, dirigée par des inspecteurs zélés et insupportables font que l’on décroche dès la moitié du film. La cerise sur le gâteau reste la fin complètement loufoque.
Bref à voir tout de même pour son côté sinistre très particulier.