Le film raconte l’exhibition d’un jeune soldat – héros d’une mission en Irak – lors d’une mi-temps d’un match de football américain dans son Texas natal. Billy LYNN et ses compagnons sont vite dépassés par le show, pyrotechnique et spectaculaire.
On peut voir ce long-métrage comme un pamphlet contre la propagande qui a accompagné l’intervention américaine en Irak en 2005, et l’administration BUSH qui n’a cessé de se justifier (et pour cause, cette guerre n’était pas du tout nécessaire). En même temps, le soldat LYNN fait preuve d’un patriotisme exemplaire qui suscite l’admiration. Celui-ci est brillamment interprété par un inconnu, Joe ALWYN, dont le physique colle parfaitement à son statut de héros.
Cette histoire, filmée à 120 images/seconde – contre 25 habituellement – bénéficie d’une qualité visuelle irréprochable.
Ceci dit, c’est le sujet même du film qui m’a peu emballé ; c’est le risque quand on ne veut – pratiquement – rien savoir avant un visionnage.
Un jour dans la vie de Billy LYNN, bien que remarquablement réalisé par Ang LEE, mérite – selon moi – la note de 5,5/10