Entente anglo-américaine peu cordiale !!!
Des situations loufoques, des personnages hauts en couleur, des répliques cinglantes trempées dans l'acide, c'est ça l'humour anglais, tout le monde n'y adhère pas forcément mais moi j'adore...
Adaptation d'une pièce de Noel Coward, qui avait déjà donné lieu à un film d'Alfred Hitchcock "Le passé ne meurt pas", pas terrible d'ailleurs mais dans lequel on peut voir tout de même une belle séquence avec une standardiste..., "Easy Virtue" (le titre français est naze !!!) s'avère une très agréable comédie british...
Le thème c'est l'opposition entre une Amérique moderne et une Angleterre, en particulier sa noblesse, guindée et passéiste, à travers celle d'une belle-fille et d'une belle-mère.
A l’Amérique, les situations loufoques (la scène de la mort du chien est à mourir de rire !!!), aux anglais, les répliques cinglantes trempées dans de l'acide (certaines sont de véritables joyaux !!!).
Un autre mérite du film, c'est de ne pas rester tout le temps dans ce schéma simpliste. L'héroïne américaine a la sympathie de la domesticité, de son beau-père, d'un jeune nobliau du coin, exerce une fascination-répulsion sur ses belles-sœurs. Il y a même quelques tentatives de rendre plus humaine la belle-mère mais elles ne sont pas hélas pleinement abouties...
Pour ce qui est du casting, à part Ben Barnes tellement fadasse que l'on peut légitimement se demander ce que la protagoniste trouve à son personnage, c'est de l'excellence ; que ce soit pour Kristin Scott Thomas, en belle-mère qu'on rêverait de ne surtout pas avoir, que pour Colin Firth, en beau-père cynique et désabusé qui se réserve les meilleures répliques, en passant par Jessica Biel, qui insuffle beaucoup de peps, et de bons seconds rôles.
Définitivement très drôle et réjouissant...