Après un braquage de bijouterie, pour échapper à la police, un fils et son père sont contraints de trouver refuge dans une colonie de vacances pour adultes en situation de handicap, se faisant passer pour un pensionnaire et son éducateur…
Le premier long-métrage de l’humoriste Artus affole les compteurs et pour cause : il a réalisé le 2ème meilleur démarrage de l’Histoire du cinéma français derrière Bienvenue chez les Ch'tis (2008) avec 500 000 entrées en 3 jours (+ d’1M en 10 jours et le cap des 9M a été atteint un peu plus de 2 mois après sa sortie !).
Mais pourquoi un tel buzz ? Comment expliquer un tel succès ? Sans doute est-ce parce que les français avaient besoin de légèreté, d’un feel good movie et pas d’une comédie communautariste débilisante comme il en sort (trop) régulièrement au cinéma (tel que Opération Portugal 2 - La vie de château - 2024).
Le film fait preuve de légèreté et de tendresse, il délivre un beau message de tolérance sur la différence et l’acceptation des autres. Mais en dehors de cela, il faut aussi reconnaître que le scénario est très convenu (avec des protagonistes prévisibles comme le père bourru qui va s’attendrir au contact des autres et son fils qui va se découvrir et rentrer dans le droit chemin, pile pour le happy end).
C’est gentillet mais c’est pas foufou non plus, les vannes tournent en boucle, ainsi que les comiques de situation avec les handicapés (celui qui balance des insultes à tout va, celui qui imite des personnalités politiques, celle qui prend des coups dans la gueule, celui qui se déguise, ...), ça marche une fois, deux fois, mais de là à le répéter à toutes les sauces, ça devient répétitif et bien évidemment, ça finit par ne plus faire rire. Saluons néanmoins les excellents acteurs amateurs, qui sont sincèrement excellents.
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