Under the silver Lake histoire d'un jeune californien sans emploi et complètement crétin, errant sans but dans une Los Angeles 100 fois revisité, avec ses tentacules autoroutières, ses milliardaires insouciants, ses pauvres ecoeurants et huilés de jalousie, ses collines, son superflus... Et puis une belle et jeune voisine, blonde et parfumée, disparaît une nuit sans laissée de traces.
Oui c'est vrai au début c'est amusant, il tabasse un enfant, il se masturbe en regardant sa voisine naturiste de 20 ans son aînée, on rit jaune et on crains que la subtilité du film ne devienne trop complexe ! Et puis comme suspecté, c'est le désastre. Notre personnage tombe dans une psychose paranoïaque , surjouée au possible. Le scénario est catastrophique, à vouloir en faire trop, en montrer trop , sexes, meurtres, mythes, drogues, rock n roll, secte, tout cela sans aucune cohérence, sans aucun squelette intellectuellement cohérent , on en devient juste blasé et éberlué. Après une demi heure de film nous sombrons dans une profonde apathie, une sorte d'état second comme sous l'effet d'une drogue extraterrestre. Il rejoint la grande famille des films " rouleau à pâtisserie" qui vous étale comme une crêpe, et vous rende malade à vouloir vous en mettre plein la vue, et a vous faire avaler par les yeux une succession d'images chocs, insensées et très mal mises en scène !
Ni scénario, ni acteur, ni mise en scène, ne viennent adoucir cet instrument de torture. De l'art ça?