Orf, je vais peut être avoir l'air d'un vieux c** en disant ceci mais je me souviens d'une époque où dans les blockbusters US, pour t'intéresser à l'histoire, ils construisaient de vrais personnages avec de vrais traits de caractères avec leurs qualités et leurs défauts et surtout, les réalisateurs faisaient un petit effort pour les présenter histoire de vibrer pour eux quand les premières péripéties leur tombent dessus.
Dans Underwater, pas de présentation si ce n'est le personnage de Kristen Stewart qui débite des banalités en voix-off pendant deux minutes et là PAF PIF BOOM, le film se lance sans crier gare mais tu t'en fiches de ce qu'il se passe, tu connais personne donc quand Random Character #1 meurt, ça ne te touche pas plus que ça. Et puis bon, au fur et à mesure que le film avance et que tu apprends succinctement à connaître les personnages, ce n'est que pour tomber dans les clichés les plus sommaires qui font qu'on ne s'attache pas davantage à eux malgré des comédiens comme Vincent Cassel, ma chouchou Jessica Henwick ou Mamoudou Athie
dans le rôle du black qui crève en premier, extraordinaire à notre époque
bon par contre, Kristen Stewart (et en 2020, si j'ose me moquer de sa coiffure de gouine emo peroxydée, il va y avoir trente-cinq associations qui vont me tomber dessus donc je vais m'abstenir et de toutes façons, j'ai décidé d'arrêter de m'en prendre au physique) et l'humour lourdingue de T.J. Miller, c'est loin d'être ma came.
Dans la forme, le film de William Eubank fait gentiment le job, les scènes de tension ressemblent juste à toutes les autres. Par contre, j'ai beaucoup apprécié le design des créatures qui sont exploitées à bon escient au cours du film et franchement
le kaiju en mode boss final était badass, moi j'ai vraiment kiffé, dommage qu'il faille attendre que Disney rachète Legendary Pictures pour le crossover avec Godzilla.
Bref, Underwater, le premier Disney de cette année (ou pas?? ils possèdent tellement de studios qu'on s'y perd forcément), n'est peut être pas une honte absolue mais la pauvreté du fond et la banalité de la forme en font un film anecdotique au possible dont plus personne ne se rappellera dans un an!!