Après le succès-surprise du premier film , revoici Len Wiseman et son équipe de retour pour une suite directe qui met à profit les règles du second opus : faire mieux que l'original. Certes, les défauts se bousculent au portillon mais le long-métrage reste globalement plaisant. Quels sont ces défauts ? En premier lieu des acteurs qui cabotinent ou ne croient pas vraiment en leurs rôles (Derek Jacobi, que viens-tu faire ici ?), leurs personnages ne devenant des machines à tuer sans aucune personnalité (surtout Michael, grandement sous-exploité).
Et si le scénario ici simpliste est loin de celui, baroque et très typé Roméo et Juliette, du premier film, il fouille en revanche davantage dans les origines des protagonistes (sur les vampires et notamment celui de Selene), instaurant clairement un univers à sa saga. Len Wiseman apporte donc à son histoire son lot de rebondissements, de révélations bienvenues et bien entendu de séquences visuellement époustouflantes, repoussant celles du premier film. Entre gun-fights explosifs, ralentis par dizaines et nouvelles créatures invincibles, on en a pour notre argent.
De plus, de nombreux plans sont à couper le souffle, en particulier ceux concernant le nouveau méchant Marcus sous sa forme de démon ailé (la scène de la course-poursuite en camion est à tomber). Ainsi, Underworld 2 est l'exemple typique de la suite hollywoodienne, soit (beaucoup) plus de gore, plus de monstres, de combats matrixiens et de nudité (Kate Beckinsale, plus sexy que jamais, nous offre enfin ses formes voluptueuses). Une suite de qualité différente du premier opus mais très agréable à regarder ; on en demandait pas plus.