Cela pourrait s'appeler Les bas-fonds de Tokyo (et de Yokohama) pour un film de gangsters qui rappelle Jules Dassin, voire même Jean-Pierre Melville, eu égard au côté impénétrable du héros et aux chapeaux portés par l'ensemble des bandits. C'est un film d'hommes, nonobstant son titre un peu ridicule et son affiche trompeuse, au scénario limpide et à l'interprétation médiocre, qui s'offre un dénouement "charbonneux" qui vaut le détour. Un bon divertissement dans la manière d'un Seijun Suzuki pas encore au sommet de son art.