Après un prequel aussi inutile que faiblard, Underworld revenait au source après 6 ans d'absences de Sélène et de sa tenue en latex. L'exécutrice revient en force, toujours plus belle, toujours plus performante et toujours plus action !
Et c'est peu de le dire qu'Underworld sur ce coup a tout misé sur l'action. Cet opus est un manifeste vampirique pour le fight nocturne entre humains, lycans et vampires.
Ce tournant est la conséquence du virage que la franchise prend en terme d'intrigue : lycans et vampires ne sont plus les seules protagonistes de la guerre puisque les humains réalisent une véritable épuration ethnique visant à supprimer lycans et vampires. Ce n'est plus un duel mais une guerre tripartite qu'Underworld introduit avec efficacité au tout début de l'opus. Ce virage est plutôt intéressant sachant que finalement l'intrigue est plutôt bien construite même si certaines pistes se devine très facilement. Mais ça n'enlève rien au plaisir de suivre les macabres aventures de Sélène et de la nouvelle recrue enfantine.
Tel un spectacle, Underworld commence tel un feu d'artifice d'action pour finir sur une dernière demi-heure totalement folle, haletante, absolument kiffante et exaltante. Quoi de plus efficace que de voir Sélène exécuté cinq à six sous-fifres d'une simple envolée. Jouissif et visuellement réussi.
Je me répète mais cet opus ne s'est pas embarrassé d'une intrigue poussée, une intrigue qui est, je le répète, loin d'être bâclée (tout de même). Il a tout misé sur un enchainement quasi épileptique d'action, de fuite et de confrontations multiples. L'aspect "Fuite/chasse" est éminemment important dans Underworld car toute la franchise oscille entre ces deux aspects de l'existence des vampires. Tant chassés que chasseurs. J'adore ce côté sans cesse en mouvement donne un vrai rythme aux films Underworld.
Tout ça bien supporté par une identité visuelle toujours aussi forte même si on quitte quelque peu l'univers gothique qui faisait la grande force d'Underworld jusque là. Sans vraiment le remplacer, ce volet reste quand même très atypique, très sombre et franchement beau. En tout cas, je trouve que visuellement, Underworld possède un cachet plutôt unique. Mais je suis quand même un peu triste de cette disparition de l'aspect gothique qui en jetait clairement.
Underworld - Awakening est aussi le retour tonitruant de Kate Beckinsale, toujours plus sexy, toujours plus puissante. Elle revient encore plus forte dans une forme de métaphore de Tomb Raider rock et gothique totalement assumée et viscéralement sans pitié. Clairement Sélène fait partie de ces personnages féminins que j'adore, qui envoie de la patate physiquement, esthétiquement et tout cela tout en charisme et classe. Derrière, les seconds rôles sont clairement anecdotiques même si on retrouve pas mal de têtes connues.
Nouvelle ère est donc un opus assez différent des autres, un opus qui prend un virage clairement action en laissant quelque peu tomber l'univers gothico-rock des premiers volets. C'est une nouvelle fois un opus qui renouvelle plutôt bien la franchise en gardant toute la richesse d'Underworld, ce noyau dur qui fait qu'Underworld occupe au final une place assez particulière. Toutefois on pourra quand même regretter l'absence de cet aspect gothique qui faisait l'énorme force de la série. Mais, il faut dire que le tournant action compense un peu cette perte car on ne s'ennuie pas une seule seconde devant ce qui est, pour l'instant, le dernier opus de la saga.
Mais Sélène n'en a pas fini de son combat, car chaque jour les lycans reprennent des forces, c'est pour cela qu'elle reviendra en 2016, encore plus forte, encore plus belle !