En attendant le petit dernier qui m'attend au chaud à la maison grâce à une bonne âme du site, je suis forcé d'avouer que je suis grand fan de la collaboration entre Cecil B. DeMille et Gary Cooper, en plus, c'est chouette, c'est quasiment que du western... Ici, c'est le premier, et ça vaut déjà le détour...
Comme vous le remarquerez dans la belle critique de Nono, faut pas se fier au titre français, de Buffalo Bill on ne fera qu'un personnage secondaire joué par un une moulasse quelconque, ici celui qui compte surtout c'est Wild Bill Hickok, magistralement interprété par le jeune et beau Gary, et à la limite, on fait une petite place à Calamity Jane, parce que c'est Jean Arthur quand même et que j'ai rêvé qu'elle me fouettait cette nuit, ça laisse des traces...
Dès le début, passé le générique pré-Star Wars, le film annonce la couleur, on va brasser ensemble pas mal d'éléments d'époques un peu différentes et faire un joli résumé de l'histoire de l'Ouest avec ça... Du coup, on a le droit à Lincoln, Custer, et d'autres petites joyeusetés fondatrices...
A l'époque, Anthony Quinn ne joue encore que les indiens de service, pas si horriblement décrits que ça, d'ailleurs, puisqu'on ne les juge pas, que les seuls vrais salauds sont les trafiquants d'armes et que le chef Machin Jaune respecte sa parole quand il la donne.
Franchement, ça se dévore comme un grand film d'aventure, jolie photo, décors parfaits, dialogues savoureux, rythme idéal, couple glamour... Que demande le peuple ? De la torture ? Du drame ? Il y a aussi, il y a tout là-dedans, même un gros plan sur la fameuse Dead man's Hand que Nono, probablement dans un état éthylique prononcé, a réussi à ne pas voir...
Du coup, impossible de comprendre pourquoi personne n'a vu cette merveille, à croire que vous détestez tous Gary et les westerns, bande de philistins indéfendables !