Dans l'après-guerre, en Corée, deux frères tentent de survivre, l'un avec un travail modeste et une famille à nourrir, l'autre sans emploi. Salué régulièrement comme l'un des plus grands films coréens de tous les temps et souvent rattaché au néo-réalisme, Obaltan est avant tout un mélodrame, d'une profonde noirceur, ce qui constitue à la fois son intérêt et sa limite. Vol, prostitution, démence, meurtre, suicide, mort à l’hôpital : le tableau est sombre à l'excès mais heureusement la mise en scène n'est pas si lourde que cela et réussit à capter l'intensité de la vie urbaine, avec ses gens affairés qui voient à peine la misère au coin des rues. Bien qu'ayant beaucoup tourné dans les années 60, notamment (6 longs-métrages, rien qu'en 1968), la filmographie de Yu Hyun-mok reste à découvrir.

Cinephile-doux
6
Écrit par

Créée

le 19 nov. 2020

Critique lue 81 fois

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 81 fois

D'autres avis sur Une balle perdue

Une balle perdue
JKDZ29
8

La parade des fantômes

Découvrir les dernières nouveautés du cinéma coréen, ou de grands représentants du cinéma coréen contemporain, c’est ce que propose le Festival du Film Coréen à Paris. Mais c’est aussi l’occasion de...

le 10 nov. 2019

2 j'aime

Une balle perdue
Bastian_Meiresonne
9

Points de non-retour

Une Balle Perdue est salué, à juste titre, par les critiques coréennes et internationales comme l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma coréen. Réalisé au début du second âge d'or du...

le 21 déc. 2023

1 j'aime

Une balle perdue
Morrinson
6

Après-guerre coréenne

La Nouvelle Vague sud-coréenne a suscité un intérêt du côté occidental pour ce cinéma national au début des années 2000, mais le flot des réalisations associées a aussi eu pour conséquence une...

le 21 août 2023

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

72 j'aime

13