Vies minuscules
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Simple, épuré, direct, mais délicat, touchant et remarquablement subtil. C’est presque tout ce que j’aurais à dire à l’égard de ce « Still Life » tant je trouve que, pour le coup, en dire davantage serait presque dérisoire. J’aime ce cinéma qui sait ne pas en faire trop, mais qui fait attention à ne pas être trop sec non plus. Le rythme est posé, le réalisateur fait confiance à son histoire, il fait confiance en ses acteurs (et notamment dans la merveilleuse interprétation d’Eddie Marsan), et surtout il fait confiance en son spectateur qui n’attend pas qu’on l’inonde de bons sentiments. Ce Pasolini là sait que le produit qu’il travaille est suffisamment universel et riche d’émotion pour ne pas être obligé de surcharger la barque. Musiques, compositions des plans, dialogues et même la résolution de cette intrigue est gérée avec retenue et délicatesse. Je l’avoue, j’aime les auteurs qui savent éclabousser la pellicule de leur personnalité et de leur talent, mais là, avec ce « Still Life », c’est le talent de l’effacement au service de son sujet qui m’a permis d’être finalement touché et durablement ému. Une belle leçon de vie que voilà, un beau regard, mais aussi et surtout, une très belle leçon de cinéma. Merci pour ça…
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Créée
le 25 sept. 2017
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