Intéressant contrepoint apporté par Chishu Ryu faisant remarquer à son employé qu'il s'emporte au sujet de sa femme, alors qu'il se montre compréhensif d'une situation similaire concernant l'autre fille de joie. La description de la précarité de l'après-guerre est poignante (les prix, l'alimentation déséquilibrée favorisant la maladie, les nombreux hommes encore expatriés en Mandchourie, le monde du travail méprisant les femmes...), exposée précisément à l'échelle d'un couple. Sans vouloir faire d'anachronisme, on est agacé par la réaction essentiellement orgueilleuse et machiste de Chuichi* à l'égard de sa femme Tokiko, bien qu'il fasse valoir la crise de confiance, pour justifier son attitude. Assez mélo quand même et des dialogues un peu épais.
(*) il balance sa femme dans l'escalier, ce qui ne l'empêche rester à l'étage à bouder sans même bouger son cul pour l'aider à remonter, hallucinant !
4,5/10