Il n'y a pas de mot pour décrire l'ignominie de la corruption. C'est le royaume de toutes les cruautés. On peut le dire car ça se passe en Russie, royaume de la corruption et des coups bas les plus tordus les uns que les autres.
Pas étonnant que Gérard Depardieu, avec sa sélection de film plus qu'inquiétante considérée sérieusement, se soit fait naturaliser Russe. Le peuple Russe est vraiment un peuple de tordus dégénérés qui aiment qu'on la leur mette avec du barbelé, Staline puis Poutine.
Ou plutôt, ne rêveraient-ils pas qu'on la mette avec du barbelé à leurs voisins les plus proches ? Un peu des deux, je dirais.
Car ce film est une prise de conscience, une prise de conscience de la noirceur de l'Humanité. Oh, ne croyez pas que l'ignominie se cantonne à la Russie. C'est le propre de l'Humanité. A chaque coin de rue, chaque gueule de con, le regard vague et le sourire torve, est un violeur en puissance dans d'autres circonstances, un meurtrier, un bourreau, la guerre en Algérie l'a déjà démontré il y a longtemps.
Ils sont partout. Ils grouillent dans nos rues. Il sont là, là et ici. Autour de vous. Chaque piéton est un criminel en puissance. Et d'ailleurs, vous, oui vous, VOUS, êtes-vous totalement légitime ? Et moi, oui MOI, qu'en est-il ? (je pourrais vous en raconter de bonnes)
Ce film est à double tranchant. Car, les personnes invitées à ce sabbat satanique pour clamer haut et fort dans une mise en scène sadique, qu'il sont CONTRE les droits de l'Homme savent très bien ce qu'est l'Humanité. Ils savent aussi qu'ils en font partie, et ils n'ont pas d'illusions quant à savoir de quoi ils sont capables.
C'est ce nihilisme Kafkaïen qui est dangereux. Les plus retord connaissent le bien, connaissent le mal, mais ne voient pas pourquoi ils devraient faire le bien, si gratuit, si vain, si ennuyeux. Le Mal est beaucoup plus intéressant. Il coule même de source.
Dieu nous a fait à son image ? OK, donc Dieu est le Seigneur du Mal. Mais Lucifer, son servant ennemi, nous dit-on, veut notre destruction. En tant qu'humains, que devons-nous faire ? Dieu et Lucifer sont-ils vraiment opposés ? Le Coran dit, paraît-il, que le Shatan a été crée par Dieu. Le catholicisme répudie cette thèse, sans pour autant trouver une raison à l'impunité de Satan qui, comme le disent certains malins en se frottant les mains et en plissant un œil, qu'il n'a pas encore achevé sa "mission".
Le paradis sur Terre serait-il entièrement composé d'humain dévoués au mal, ayant fait le chemin du bien qui est impuissant et vain face au mal, s'incluant dedans et s'en accommodant dans un équilibre délicat et fragile, chacun se respectant mutuellement pour leur travail intellectuel accompli (notons ici que la paresse physique n'est pas censée être un péché capital, c'est la paresse intellectuelle qui l'est) y'aurait-il une sorte de paix universelle entre fidèles du Mal et de Dieu ? C'est peut-être même l'ultime solution.
Après tout, des goujats comme ceux qui détiennent et fréquentent le site Gamekult.com ne sont-ils pas en collusion pour dire du mal, et n'arrivent-ils pas complètement à se manger entre eux, mauvais et rusés tous autant qu'ils sont ? C'est qu'il faut réfléchir avant de parler. De l'intellectualisme comme serviteur du Mal.
Ainsi est notre Univers. Est-ce le meilleur possible qu'a trouvé Dieu ? Allez savoir. Ou n'a-t-il pas choisi le premier venu dans la précipitation, tellement la peur de l'Araignée du Néant l'accablait ? Après tout, Dieu a peut-être été un bébé un jour. Ce paradis perdu et promis, est-il peut-être l'antre en vase clos de toutes les attaques qui seront toutes déjouées. Ou pas. Y'a-t-il des brebis galeuses au Paradis ? Ce serait plus fun.
Telle cette femme douce, évoluant parmi les loups, ne sachant plus quel coup éviter tellement la grosseur de leur provenance crie à tous les coin de rue : DANGER ! Mais fini par rentrer à l'arrière d'un fourgon glauque après une parodie d'assemblée louche et loufoque quasi-satanique. A qui faire confiance ? Personne. Le Bien n'est pas gratuit. Il coûte. Sans rien donner en retour. Le Mal est plus raffiné. Rien que son idée est satisfaisante. Sa certitude un orgasme (int-el-lec-tu-el).