Quand Cannes nous fait mourir d'ennui

Voilà un film tout à fait remarquable par son manque d'imagination et par l'ennui qu'il vous procure. Une pauvre cannoise de 16 ans, Naïma, suit sa cousine Sophia, adepte de la chirurgie esthétique, dans ses folles aventures nocturnes. Folles ? Un simple propriétaire de yacht avec qui elle passe quelques nuits après avoir intégré un carré VIP. Le synopsis en disait long, la déception n'est que plus grande. L'été n'est pas inoubliable, il ne s'agit que d'une caméra qui suit les mouvements de deux jeunes femmes dans un bateau, et qui ont l'air de beaucoup s'ennuyer.
Les mots sont rares, la photographie est sans intérêt, même les belles images de la Méditerranée ne rattrapent pas des plans qui restent fades. Le scénario est sans intérêt, et les acteurs ne font pas grand-chose à part... S'ennuyer. La musique, quasiment inexistante, est celle d'un ascenseur. Le film est trop "réel" et "quotidien" par son manque d'entrain et d'enthousiasme. Ne parlons pas de Dodo qui a la profondeur psychologique d'un tiroir de bureau.
Enfin, le regard de la caméra presque malsain s'attardant inutilement sur la culotte et les seins refaits de Sophia ne m'a procuré que du malaise.
2 étoiles pour l'effort de la comédienne Mina Farid, qui a mal choisi son premier film pour se lancer dans le monde du cinéma.