Entre deux superproductions épiques, Ridley Scott revient à un genre plus léger avec plus (Les Associés) ou moins de réussite. Malheureusement pour Sir Ridley, Une grande année s'inscrit dans la seconde catégorie : entre une France de carte postale, un Russell Crowe qui râle plus que les français (ce qui est quand même un exploit) et à la garde robe pour le moins douteuse ou un Didier Bourdon qui se voit déclamer des répliques tellement cons (Palme d'or pour "Mes vignes sont le sang qui coule dans mes veines" ou un truc du genre) qu'il a du se dire qu'il faisait du Molière dans Madame Irma, ce film est une succession de maladresses plus incroyables les unes que les autres. Étonnant de la part de Ridley Scott, dont on attend le prochain film (American Gangster) avec impatience.