Quel long chemin pour retrouver son père.....
Pas grand chose à dire de cette comédie douce amère, plus douce qu'amère sur les conséquences de ne pas savoir donner les bonnes priorités, car la vie heureuse n'est faite que de petits et vrais bonheurs.
J'avais besoin de rire, et même si je suis plutôt bon public, je confesse des moments où j'ai même pouffé. Ca fait du bien !!!
Samedi, jour de repos, Michel, dentiste les jours ouvrables, voguant de stands en stands aux puces, trouve LE disque de jazz, celui qu'il attendait tellement. Un disque, dont la valeur tient aux accents résonnants de son enfance.
Michel est un adulte adapté toute l'année, toute la journée, avec tout le monde, famille, voisin, ouvriers, clients.
Mais ce qui l'appelle plus que tout c'est l'enfant en lui, et notamment par le regard d'une jeune fillette, Diana, d'une famille sans logis, hébergée par son fils dans sa chambre de bonne.
Cette façon de regarder, de faire parler l'humain est typique de Patrice LECONTE.
La vraie relation du film est entre ce dentiste bourgeois et cette petite fille, en errance. Pour qu'elle émerge (cette relation), il faut la débarrasser de (presque) toutes les aspérités, tous les heurts de la vie qui empêchent de s'atteindre soi-même.
Et sans doute, sans en être vraiment conscient, Patrice LECONTE nous offre - en presque fin de film - une scène caractéristique, aux tonalités psy, entre Michel et la petite fille, un dialogue sans réponse (ce qui n'est pas un monologue) entre Michel et Diana, dialogue qui le mènera, enfin, vers son père.... et quel père ... le Jean-Pierre !!!!
Bonne séance :)