Il est peu de troisième volet d'une franchise qui arrive à ce niveau. John McTiernan qui avait déjà réalisé le premier Die Hard revient et permet à Bruce Willis de continuer à nous gâter dans ce personnage d'anti-héros increvable (mais qui morfle) à la répartie cinglante.
Cette fois-ci, on prend de l'ampleur, de l'envergure. Quand les deux premiers se limitaient à un lieu bien précis, c'est la ville de New York toute entière qui devient le terrain de jeux de ce nouvel épisode.
Un démarrage en trombe avec une introduction fracassante qui vient nous prendre au vif alors que la musique de Summer in the City nous berce les oreilles, tout en détente pour mieux nous surprendre. On ne tarde pas à retrouver notre détective préféré, fidèle à lui même, gueule de bois et "je m'en foutisme" tous azimuts. Accompagné de Samuel L. Jackson que je découvrais pour la première fois en 1995, le duo se lance dans un jeu du chat et de la souris avec un ennemi qu'on ne découvrira qu'après un long moment. Et c'est là encore un bon point pour ce film d'action policier qui ne laisse aucune minute de répit; un méchant charismatique très justement incarné par un Jeremy Irons qui volerait presque la vedette à notre John McLane. La scène du cambriolage où l'on découvre enfin cet ennemi est portée par la musique When Johnny go marching home de Patrick Gilmore. A noter que les musiques sont rares dans le film mais qu'elles interviennent très justement à des moments importants du récit.
Bref, Une journée en enfer fait parti des musts de ces films d'actions des années 90 qui en 2012 n'ont pas pris une ride. Jusqu'au dénouement, malgré les quelques rares incohérences de l'action qu'on pardonne immédiatement tant le ton des personnages est dans la démesure, on reste les yeux vissés à l'écran. On sourit devant les prises de becs de McLane et Zeus (Samuel L. Jackson) et les dialogues savoureusement calibrés qui jalonnent ces deux heures du meilleur Die Hard de la série.
- Oh John ! Que tu dis.
- Ah que je dis !!!