Résumé : La police est à la recherche des deux frères Gecko, l'un est un bandit et l'autre un psychopathe, pour le braquage d'une banque. Ils s'enfuient vers le Mexique en emprisonnant la famille Fuller pour traverser la frontière mexicaine, où ils ont un rendez-vous dans un club. Le plan est en marche, il ne reste plus qu'à patienter jusqu'à l'aube dans le club, où vivent des créatures étranges.

Histoire : L'une des premières collaborations entre Tarantino et Rodriguez, car Tarantino a la responsabilité de le réaliser mais préfère se concentrer sur l'écriture et son rôle, et confie la réalisation à Rodriguez. Après avoir reçu son oscar pour Pulp Fiction, Tarantino a rédigé le scénario en une nuit, impliquant des personnages de deuxième plan qui deviendront en réalité l'équipe du film, le producteur et le maquilleur. Dans le scénario, Sex Machine et Frost se retrouvent dans des rôles inversés, le gros baraqué était en cuir et le petit en jean et tee-shirt. Salma Hayek n'a pas fait de chorégraphie pour la danse, c'est de l'improvisation. Elle est effrayée par les serpents, ce qui la rend incapable d'accepter le rôle, mais Rodriguez la persuade en lui faisant croire que Madonna est sur le point d'accepter le rôle. En ce qui concerne les récompenses, le film a obtenu un Silver award pour la réalisation et deux Saturn awards, celui du meilleur film et celui du meilleur acteur pour Clooney, qui signe l'un de ses premiers films, car il est remarqué par Tarantino dans la série Urgence pour son rôle décalé. Le film possède 2 suites, le 2, Le prix du sang et le 3 La fille du bourreau, et il sera interdit aux moins de 18 ans dans le monde, banni en Irlande et interdit aux moins de 16 ans en France lors de sa sortie. Réalisé avec un budget de 18m$, il génère 60m$ en salles à travers le monde, ce qui le classe 50ème au rang mondial pour l'année.

Avis : Je me rappelle être allé le voir au cinéma et je me suis accroché au siège pendant la deuxième partie. C'est le premier film de Rodriguez et Tarantino, qui forment également un autre duo de choc, Clooney/Tarantino, avec de bons acteurs comme Keitel ou Tom Savini, ce qui est assez rare dans ce genre. Les dialogues sont excellents et l'histoire est incroyablement loufoque pour garantir un spectacle divertissant, une œuvre décalée pour ce genre.

Critique : Le logo Dimension, suivi de l'image, se montre sur une route du sud des États-Unis, avec des couleurs exceptionnelles qui dynamisent les dialogues de manière amusante. La réplique du shérif est pleine de grossièretés «purée de couille de con, peete, ces putains de burritos surgelés c'est de la bouffe de hippies, défoncé comme un âne, je crois que je vais me torcher la gueule ce soir» pour introduire l'intrigue de manière surprenante. Les principaux personnages interviennent dans une ambiance incroyable et violente, en guise d'introduction. Le générique apparaît et présente quelques effets sympathiques qui reprennent l'action après l'introduction. Les dialogues intenses, accompagnés de doublages magnifiques, démarrent l'histoire, avec des prestations puissantes des acteurs dans une réalisation maîtrisée.

Une transition est en cours pour accueillir de nouveaux personnages, en poursuivant la réalisation audacieuse qui offre un rythme dynamique, avec des transitions subtiles qui favorisent la montée en puissance des événements. L'action linéaire réunit les personnages dans une atmosphère imprévisible, mettant ainsi un terme à la poursuite en avant des deux personnages. La prise d'otages ouvre une nouvelle voie, en maintenant les dialogues délirants avec des gros plans sur les acteurs. Le rythme plus calme qu'au commencement met en évidence l'un des deux frères, avec un rôle fascinant par sa violence délibérée, dans une aventure efficace aux actions inattendues. Après avoir traversé la frontière, les personnages se rendent dans un club étrange dans une séquence impressionnante qui redémarre complètement l'action au bon moment.

Une atmosphère sensuelle lors de la transition radicale conduit à l'arrivée de nombreux nouveaux personnages tels que Tom Savini et ses incroyables gadgets, pendant la longue danse de Salma Hayek. En un clin d'œil, la brutalité se déchaîne en changeant complètement de style, avec l'émergence de créatures aux effets violents, dans un rythme à toute vitesse qui colle au siège. Les événements évoluent dans l'effroi, avec une action captivante qui renforce l'intérêt de l'histoire, pour créer la magie du film. Un récit divisé en deux parties distinctes, mais présenté de manière linéaire, pour créer une atmosphère déconcertante et renforcer l'originalité du film. Au fil des dialogues, l'intrigue se dissipe dans une atmosphère insolite aux effets magnifiques, pour se rapprocher déjà du dénouement génial et imprévisible. Les détails précis se révèlent avec un final infernal à travers un combat final en apothéose, dans un film qui incarne une référence du genre et qui deviendra par la suite un classique indémodable.

> https://youtu.be/zAObE8ITzwg?si=SJ_mItizooA8LFUx

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le 30 déc. 2024

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