Ah, l'humour israélien. Indéfinissable mais qui peut s'appliquer aux sujets les plus dramatiques. Ainsi, Une semaine et un jour qui nous fait découvrir un couple d'âge moyen 7 et 8 jours après la mort de leur fils unique. Au demeurant, pas de quoi s'esclaffer sauf que le film suit notamment le père, lequel se comporte comme un ado et fait son deuil en s'émancipant du comportement attendu dans ces circonstances. Glissements progressifs vers la loufoquerie ou encore un lâcher prise dans toute sa splendeur. Le film s'ingénie à contourner le politiquement correct sans pour autant tomber dans une quelconque provocation. C'est toujours maîtrisé avec un petit pas de côté pour briser les conventions. Excellent.

Cinephile-doux
7
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le 10 déc. 2016

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