𝑂𝑛𝑒 𝐿𝑖𝑓𝑒 retrace l'histoire extraordinaire de Nicholas Winton, cet homme qui, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, a sauvé des centaines d'enfants tchécoslovaques en les faisant évacuer vers le Royaume-Uni. Si le récit est indéniablement puissant, le film peine pourtant à marquer émotionnellement ceux qui sont familiers avec cette histoire. Connaissant déjà le dénouement, le spectateur voit l'impact dramatique s'atténuer, et le parcours héroïque de Winton ne surprend plus autant qu'il le devrait.
Cependant, il serait injuste de ne pas saluer la qualité technique irréprochable du film. La réalisation est soignée, offrant des reconstitutions historiques détaillées et immersives. Les performances d'acteurs sont indéniablement solides; Anthony Hopkins incarne avec une sobriété touchante le vieil homme hanté par les souvenirs, tandis que Johnny Flynn apporte une énergie sincère au jeune Winton déterminé à faire une différence. Helena Bonham Carter, dans le rôle de la mère, ajoute une profondeur supplémentaire à l'ensemble.
En fin de compte, 𝑂𝑛𝑒 𝐿𝑖𝑓𝑒 est un hommage respectueux à un héros méconnu, mais il manque ce souffle émotionnel qui aurait pu en faire une œuvre véritablement marquante.