Il est à noter que, bien que ce soit le premier film de Catherine Breillat, il est resté quasiment inédit en salles durant 25 ans... et il aurait mieux fait de ne pas en sortir. Images laides, rythme complètement amorphe, il ne se passe vraiment rien, sauf au niveau sexuel, à croire que Breillat reste conforme au reste de sa carrière, et qu'elle aime faire des portraits de jeunes filles/femmes à travers leur sexualité.
Pêle-mêle, on a :
- des limaces posés sur un vagin (pourquoi pas ?)
- une bouteille de vinaigre enfoncée par la jeune fille dans son anus (ça doit se faire...)
- le garçon qu'elle convoite se masturbe, et n'a rien de mieux que d'étaler sa semence sur le cou de la fille (!!)
- une tentative de viol, et j'en garde d'autres, si jamais ça tente des esprits pervers...
et cette pauvre fille, Charlotte Alexandra (qui a depuis arrêté le cinéma après une courte carrière) en voit de toutes les couleurs, à être filmée de manière aussi obscène, et c'est rare que j'emploie ces mots. Voilà un film vraiment dégueulasse, gerbant, et qui rend la femme totalement objet, ce que je ne supporte pas de voir ainsi.