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Ohlala. Ohlala mais qu'est-ce qu'on se fait chier. Remettons-nous dans le contexte. Film proposé, voire conseillé, par un professeur en école d'architecture pour appréhender l'atmosphère d'Istanbul...
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le 17 déc. 2012
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En attendant qu'il retrouve un emploi, Yusuf est hébergé par son cousin Mahmut dans son appartement d'Istanbul. Mais Yusuf ne trouve pas de travail.
C'est l'hiver et le marasme semble accabler deux personnages touchés par la solitude; l'enjeu du film de Nuri Nilge Ceylan est probablement dans l'évolution insensible de la cohabitation entre les deux hommes et dans la capacité de chacun de surmonter sa mauvaise passe. A cet égard, l'appartement de Mahmut est le lieu essentiel et prépondérant du film. Avec la lenteur et les silences lourds qui déterminent son cinéma, le réalisateur tourne un film sombre caractérisant l'état moral de ses personnages. Il conduit un récit sans éclat, où le le non-dit compte autant, sinon plus, que la parole, économe, dans l'observation psychologique.
Je ne retrouve pas dans "Uzak" la portée philosophique, le hiératisme et, accessoirement, la splendeur de la photographie que j'ai beaucoup appréciés dans "Il était une fois en Anatolie" ou "Le poirier sauvage". C'est pour cette raison, parce que le sujet d"Uzak" me semble plus étriqué et moins universel, que je tiens le film pour moins intéressant. Son minimalisme, en dépit de la vérité naturaliste attaché aux personnages, semble cette fois le desservir.
Créée
le 17 oct. 2024
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