S'il flirte près du désastre industriel, "Valerian and the City of a Thousand Planets" est juste assez divertissant pour ne pas avoir à regretter la séance. Passé l'introduction très réussie sur "Space Oddity" de David Bowie, les défauts de l'oeuvre se succèdent sans répit.
Le casting est un véritable gâchis à commencer par Dane DeHaan et Cara Delevingne: le duo joue mal, incarne des personnages peu sympathiques et nous fera vivre l'une des pires romances de l'histoire du cinéma. Alain Chabat et Ethan Hawke sont anecdotiques, quant à Rihanna, elle est tellement mal exploitée que ça en est gênant pour la chanteuse.
Le récit s'écarte légèrement des schémas classiques, notamment avec quelques péripéties superflues mais assez dynamiques. Cependant, on retrouve assez vite la trame d'un blockbuster moyen avec sa relique, son général pourri et son combat final, ainsi que l'humour forcé qui fait la norme des films Marvel. En outre, la bande-originale est franchement insipide.
De toute manière, l'argument principal de "Valerian and the City of a Thousand Planets" est évidemment l'exploration d'un univers foisonnant grâce aux moyens visuels actuels. La station Alpha et ses différents écosystèmes, le Big Market, la planète Mül (certes de mauvais goût), la foule d'espèces extra-terrestres, les technologies futuristes : l'oeuvre foisonne d'idées et le spectacle nous en met pleins les yeux.
Aucun intérêt, si ce n'est pour un riche univers visuel.