Indubitablement, le cinéma foutraque m'attire plus que de raison, je n'avais jamais vu ce "Fright Night" et n'en connaissant que les grandes lignes - on va dire que les vampires ça va, on connait par ici, même si j'ai toujours préféré les loups-garous - et quelques photos parues dans mes magazines préférés - je pense à la petite amie en mode transformation, ratiches au vent - je m'attendais à un film des années 80, et j'ai eu un film des années 80. Précisément.
Dingue quand même, ce que cette période vieillit mal, et il est sûr que les fringues y sont pour beaucoup, la musique aussi, le film lui, étonnamment, se tient plutôt bien, surtout grâce à l'intrigue qui même si elle assène tous les poncifs concernant les buveurs de sang, se suit sans déplaisir, le hic, c'est ce vampire...
Je ne sais pas en fait, mais comment croire en ce Chris Sarandon et son charisme d'éclair au chocolat, qui se résume à accentuer son double menton en fixant d'un regard bovin la caméra, j'ai dû être totalement hermétique à son hypnotisme car sincèrement, j'ai été gêné pour lui...
Sinon, les trucages sont bien réussi, tendance craspec quand même - ça, j'aime bien - et il y a le Cornélius de la planète des singes - je l'ai reconnu même s'il a mis un masque d'humain, le fourbe ! - ( étonnant au passage, ce que les dresseurs d'animaux arrivent à faire faire à notre simiesque cousin ) , qui roule des yeux, cabotinant un maximum, dans le rôle d'un chasseur de vampires d'opérette.
Je crache un peu dans la soupe, car par la barbe de ma grand-mère, il est sûr que j'aurai vu ça dans mon adolescence, j'aurais adoré.