Dire que j'attendais ce reboot de Vendredi 13 (Friday the 13th pour nos amis qui parlent le Jon Bon Jovi couramment) avec impatience serait mentir vu que je n'en avais strictement rien à braire avant d'enfourner la galette roumaine dans mon lecteur (coucou Christine) et que, pour être tout à fait honnête, je n'ai jamais pu blairer la franchise !
Alors, autant y aller franco, ce n'est certainement pas avec le bouzin de Nispel (ben qu'il enfile un pull alors...) que les choses vont changer.
Après un remake du Massacre à la Tronçonneuse de Hooper, sympacon/10, puis un Pathfinder aussi bancal qu'un unijambiste bourré, le nouveau copain pour la vie de Michael Bay nous offre un film dans la droite ligne des autres V13, à savoir, chiant, joué par des débiles profonds faisant passer Jason pour un chercheur du MIT, filmé avec des briques à la place des mains, monté sans table de montage, bien écrit (ah, on me signale qu'en fait, non, pas du tout) et surtout, chiant ! (je l'ai déjà dit ça non ?)
Devant tout ça, on serait quand même en droit d'espérer deux ou trois mises à mort lolesques, après tout, c'est un Vendredi 13, on s'en branle de l'écriture ou du montage, ce qu'on veut c'est voir cette grosse endive de Jason Voorheese démastiquer de la lycéenne à coup de tondeuse à gazon, merde ! Eh ben non, raté, la plupart des meurtres se passent en hors champ ou sont juste cheapesque au possible (Jason qui plante un pauvre tournevis dans le cou d'un ado alors qu'il avait scie sauteuse, crosse de hockey, marteau, sécateur et cie à dispo, c'est moche) sans parler du coup du sac de couchage qui avait infiniment plus de gueule dans le débilocosmique Jason X.
Bref, la "nouvelle mais en fait non mais en fait si" aventure du tueur du vendredi est aussi dispensable qu'une fracture du tibia avant un marathon et ne fera plaisir qu'aux fans hardcore du bonhomme (et encore, seulement aux aveugles)