Vendredi 13 : Chapitre 5 - Une nouvelle terreur par Boubakar

Au même rythme qu'un film de Woody Allen, Jason revient, mais l'histoire se passe cette fois une dizaine d'années plus tard après que le petit Tommy ait tué le slasher masqué. Devenu foldingo, il part se ressourcer près de Crystla Lake où son ami de toujours va encore ressusciter après que des abrutis aient tenté de profaner sa tombe (et il ressort de là comme si de rien n'était, 10 ans après sa mort).
Je pensais que le quatrième épisode était mauvais, celui-ci réussit l'exploit de faire mieux, ne serait-ce que par ses personnages tellement caricaturaux, ne serait-ce que le petit gros, qui bouffe tout le temps et qui veut être aimable auprès de ses amis, ce qui lui vaudra de se faire tuer tellement il est casse-burnes (et pour le moment, c'est le meurtre de la série qui n'a pas été commis par Jason) et vraiment tous à baffer. Mais, comme pour se faire pardonner, on a droit à pas mal de belles doudounes, mais dont la mise en situation est digne d'une série Z (une fille va ainsi ne garder que sa petit culotte pour dormir, mais elle va se couvrir avec son drap juste en-dessous de sa poitrine, à croire qu'il doit faire très chaud à Crystal Lake). Et on a droit au petit enfant qui va survivre et tenir tête au Jason, sans oublier un retour inattendu de Tommy.
On ressent aussi un budget très très modeste, ce qui vaut de ne quasiment jamais voir les meurtres en intégralité, à moins que ça ne soit de la censure, mais cela reste beaucoup plus soft que les précédents volets. Mais ici, on n'a pas droit à une mort réellement originale, sauf la femme qui se fait couper le visage et tombe sur la ratatouille qu'elle préparait pour son mec (qui perdra la tête en faisant du cross comme un ahuri). Et les situations et le lieux font que j'ai l'impression d'avoir déjà vu le film, alors que non (on a encore droit à la fille qui se fait transpercer par-derrière son lit) !
Reste la fin, qui laisse croire que Jason, le seul, le vrai, est bel et bien mort (d'une façon bien naze), et que sa succession est déjà assurée.