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Avec 𝑉𝑒𝑛𝑜𝑚 : 𝑇ℎ𝑒 𝐿𝑎𝑠𝑡 𝐷𝑎𝑛𝑐𝑒, la franchise trébuche dans une tentative maladroite de se réinventer. Ce troisième volet s’égare dans des intrigues secondaires ternes et mal ficelées, peinant à retrouver l’énergie qui avait marqué les précédents films.
Tom Hardy, toujours aussi investi, continue d’incarner avec une énergie réjouissante le journaliste tourmenté et son alter ego extraterrestre. Si son excentricité apporte quelques éclats de vie, elle ne suffit pas à compenser un scénario sans souffle et un rythme laborieux. Les moments de folie attendus, comme des poursuites frénétiques ou des dialogues absurdes entre Eddie et Venom, se font trop rares, éclipsés par de longues scènes soporifiques où l’intrigue piétine.
Pour sa première réalisation, Kelly Marcel signe une mise en scène confuse et esthétiquement peu engageante. Les séquences d’action, pourtant cruciales dans ce genre de film, se résument à des amas de CGI flous et illisibles, gâchant le potentiel de quelques idées visuelles intéressantes. Les scènes qui auraient pu être marquantes, comme le passage du symbiote d’un animal à l’autre ou une danse absurde dans un penthouse de Las Vegas, sont expédiées sans le moindre impact.
Le film souffre également d’un déséquilibre tonal flagrant. Une exposition sombre et pompeuse autour de Knull, le créateur des symbiotes, contraste maladroitement avec les rares touches de légèreté comique qui émergent çà et là. Même les apparitions secondaires prometteuses, comme Peggy Lu en Mrs. Chen ou Cristo Fernández, sont sacrifiées par un montage précipité.
En fin de compte, 𝑉𝑒𝑛𝑜𝑚 : 𝑇ℎ𝑒 𝐿𝑎𝑠𝑡 𝐷𝑎𝑛𝑐𝑒 échoue à convaincre. Ni assez audacieux pour offrir un divertissement décomplexé, ni assez solide pour raconter une histoire captivante, le film s’enlise dans sa propre incohérence, ni assez bête pour être un joyeux nanar. Si Tom Hardy semble encore s’amuser dans la peau de Venom, il est peut-être temps pour le public de tourner la page et de chercher le frisson ailleurs.
Créée
le 17 nov. 2024
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