Alors qu’on pensait Wan indetrônable, Plaza, plus inspiré que jamais, riposte en calquant le pire de celui-ci. Et c’est une vraie réussite.
Son retour avait pourtant quelque chose d'assez excitant, celui de nous proposer autre chose que ce que le carcan horrifique US habituel nous sert trop souvent réchauffé.
Mais qu'est ce qui différencie finalement Verònica d'un pauvre film d'horreur type Insidious 1, 2, 3 ou 8, dont il semble aussi s'inspirer esthétiquement ? Absolument rien, les procédés restent les mêmes : du jumpscare assourdissant aux personnages transparents, jusqu'à l'utilisation même du gage "inspiré de faits réels".
Parce que Verònica n'est rien d'autre qu'une énième histoire "démoniaque", de celle qu'on connait tous.
Il est d'autant plus triste de voir Plaza se vautrer lamentablement qu'il a derrière lui quelques belles réussites, on ne cite plus Rec, dont on retrouve parfois (rarement) l'aura. Cette façon notamment qu'il a de rendre les immeubles réellement menaçants.
Le bonhomme est au moins doué pour ça mais préfère ici accumuler des scènes horrifiques toutes plus grossières les unes que les autres. On repassera donc pour la nuit blanche.
Que dire de plus si ce n'est de passer votre chemin, offrez de votre temps à un film digne d'intérêt, parce que la peur ici n'a rien de captivante.
La bise.